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Ma vie sociale, episode 2 : Soirée à Varades
2 fois n’est toujours pas coutume, j’ai encore eu une vie sociale. Pas longtemps, certes, juste le temps d’une soirée, mais c’est amplement suffisant pour créer la honte jusqu’à la 35eme génération.
Mais, me demanderez-vous, comment j’ai eu cette invitation, et pourquoi as tu voulu y aller ?
Mais dit moi, comment t’as eu cette invitation, et pourquoi t’as voulu y aller ?
C’est une bonne question, et je vous remercie de me l’avoir posé. Alors, le comment est simple. C’est un de mes collègues informaticien qui a pensé à moi (le coquin) pour fêter son anniversaire.
Le pourquoi est un peu plus compliqué. En fait, au moment de l’invitation, je n’ai pu discuter qu’un temps limité, et j’ai préféré donc accepter sur le coup. Mon but, en allant à cette soirée, était de m’amuser un peu, certes, mais également, et surtout de rencontrer des gens, et particulièrement, des filles (et oui, j’étais en pleine crise de célibat, faut me comprendre, hein).
Bref, j’ai appris quelques jours plus tard qu’il n’y aurait pas de filles lors de la soirée (ce qui s’est avéré), et la, j’ai commencé à douter pour y aller. En effet, je risquais fortement de passer ma soirée avec une bande d’alcoolique qui chercherait à me bourrer (ici, Bourrer=Faire boire) la gueule parce que c’est LOL.
J’avais donc, je l’avoue, un peu peur d’aller à cette soirée, et j’ai failli annuler au dernier moment pour rester dans mon monde virtuel d’Internet. Mais prenant mon courage à 2 mains (non, je ne ferais pas la blague habituel dans ce genre de moment), j’eusse décidâte (ça veut rien dire, mais ça fait classe) d’y aller, même si j’étais convaincu que je ne retrouverais en gros qu’une personne que je connaîtrais : La personne m’ayant invité.
Je pars donc, avec ma carte routiere et ma voiture, je me perd sur la route, mais j’arrive finalement a destination (Comment ai-je fait ? Je me le demande encore). Et la, content Mopral, je découvre 2 autres collègues informaticiens que j’ai connu dans un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître.
Bref, la soirée continue donc (et oui, elle avait commencé avant que j’arrive, incroyable, non ?), et la, je découvre que je me suis trompé. Je ne suis pas entouré d’alcooliques. Je suis entouré d’alcooliques/Fumeur de cigarettes/Fumeur de joint. Et c’est ce qui m’inquiète d’autant plus, sur tous les gens présents (au moins une bonne vingtaine), il n’y avait que moi et une autre personne qui ne buvions et ne fumions pas. Et c’est à ce moment que j’ai ressenti un élan (pas l’animal) de compassion pour tous les saumons (l’animal, cette fois) fumé de la planète. Je n’aime que moyennement (pas du tout, d’ailleurs) l’odeur de tabac, et surtout l’odeur de tabac froid)
Tant pis, j’y suis, j’y reste, et puis, j’étais arrivé que depuis 1h ou 2.
Beaucoup d’alcool pour les autres, et beaucoup de Coca et Thé Glacé pour moi (Quoique j’ai pu prendre un peu d’alcool, offert par un maladroit qui en a foutu sur mon pantalon). Et une chanson d’alcooliques qui consiste à faire en sorte que tout le monde autour de la table boivent tout ce qu’il a dans le verre, et que je m’en vais vous faire partager.
Torche la gueule à ton voisin, car il aime, car il aime
Torche la gueule à ton voisin, car il aime le bon vin
Mopral (la, c’est le nom de celui qui doit boire), pour entrer dans la ronde
J’ai l’honneur de m’adresser à toi
Je n’ai qu’un seul désir au monde
C’est celui de trinquer avec toi
Avez-vous vu comme il boit boit, boit boit, boit boit (Ici, le concerné boit son verre, pendant que les autres continuent les « boit boit », tant que le verre n’est pas vide).
Avez-vous vu, comme il a bû !
Et on recommence avec le voisin. Très fun.
Pour le reste de la soirée, c’est assez simple, je suis resté a coté d’un collègue pour discuter toute la soirée, quasiment, à faire des blagues (je ne précise pas le niveau, vous vous en doutez). Et puis j’ai fini par partir, lorsque un verre a bière contenant 22L (de bière, oui) commençait a tourner (Ça s’appelle « Le verre de l’amitié »,je crois). Et voila.
Le bilan de cette soirée, maintenant :
– Je suis assez satisfait que tout le monde a respecté mon désir de ne pas boire d’alcool.
– Je n’aime toujours pas l’odeur de cigarette, froide ou non.
– Les joints dégagent beaucoup de fumée, une fois allumé.
– Mon voisin aime le bon vin.
– Je pense pouvoir refaire ce genre de soirée, tant qu’il y a encore quelqu’un que je connais avec qui discuter.
Ma vie sociale, episode 1 : Journée à Lille
Et non, vous ne rêvez pas (je pense même qu’il faudrait être assez atteint pour pouvoir rêver que vous êtes en train de lire un article sur mon blog), j’ai eu une vie sociale.
Pas longtemps, certes, seulement pendant 9h (enfin, 17h, si on compte aussi le temps passé dans le train, donc, loin de mon ordi et d’internet).
Mais bon, je pense que c’est un bon début.
Mais, vous demanderez-vous (ou pas), pourquoi diable ce bougre a quitté son cocon protecteur, sa bulle internet, pour aller s’aventurer dans un monde où la résolution est élevé, les effets 3D
superbes, et où on ne peut pas bloquer les (vrais) gens à qui on ne veut plus parler ?
Et bien je ne sais pas trop, un peu comme Zidane à l’époque, je suis parti sur un coup de tête.
Mais je ne suis pas parti pour rien, et compter improviser une fois là-bas (quoique, a moitié quand même).
En réalité, il s’agissait d’une rencontre organisée avec des membres du forum qui aspire ma vie sociale (je devrais bientôt faire un article sur ce forum, quand j’aurais le courage).
Je vais donc résumer, en gros, la journée.
Levé à 5h du mat’, pour avoir le temps de me doucher (sinon je pue), manger, et aller à la gare, pour avoir mon train, qui part à 6h
6h, le train démarre, je pose ma tête dans l’espoir de dormir un peu avant d’arriver. Arrêt à la 1ere gare sur le trajet, Angers Saint Lot. Et la, c’est le drame.
3 femmes d’âge moyen s’installent pas loin de moi,et surtout, SURTOUT…Une petite fille… Ce genre de petite fille qui refusent de dormir a 6h du matin, ce genre de petite fille qui passe son
temps à parler et à jouer, bref, à faire du bruit. Aidée par les 3 charmantes autres femmes qui ont décidés de faire une sorte de pique-nique dans le train, en déballant toutes sortes de choses,
avec une discrétion digne d’un éléphant aveugle jouant de la trompette dans un étang un soir de pleine lune. Bref, impossible de dormir, quoi.
C’est donc résigné que je me contente de poser ma tête contre la vitre, et regarder le paysage qui passe, ou lire un peu (car malin que je suis, j’avais prévu de la lecture pour un si long
voyage).
Bref, comme dirait Vania, en lisant, le tampax vite, et me voila donc arrivé a la gare.
Il est 10h, donc. (Pas la peine de regarder votre montre, je parle de l’heure a laquelle je suis arrivé).
Un foutue gare compliqué, dans laquelle j’ai passé 5 bonnes minutes pour trouver la sortie. Ensuite, un peu de marche a pied, et me voila non loin de les gens que je dois rencontrer.
Beaucoup de rires, de larmes, de cris de joie.
Mais bon, on connaissait pas ces gens, donc, on est tous partis dans un bar après s’être dit bonjour. (Ben ouais, on a beau être nolife, on est quand même poli !).
Bref, dans le bar, on boit, on s’amuse, on rit aux éclats, on tombe de sa chaise. Mais encore une fois, ça ne se passait pas dans le bar où on était. Donc à la place, on s’est juste contenté de
boire, de discuter un peu, de se moquer de moi (snif), de se moquer des autres (lol).
Bref, on s’est, au bar, moqué (ohé ohé, on danse on danse on danse au bar moqué).
Midi approchant à grand pas (il devait être pressé, comme Elvis), nous avons decidé, d’un commun accord sans me demander mon avis, d’aller dans un restaurant chinois pas loin, passke voila, un
MacDo ou un Flunch, ça aurait pas été classe. Bref, on va donc dans un resto qu’on à remarquer, mais manque de bol, moi, mal de ventre, tout ça tout ça, donc en gros, pas trop faim.
Donc, qu’est ce que je commande, histoire de manger sans trop manger ? Une soupe !! Cette histoire de soupe va rester longtemps dans les esprits, je crois. Tout d’abord du fait que prendre une
soupe toute seule pour manger, c’est assez lol (mdr). Ensuite, parce que j’ai essayé, comme un abruti que je suis, de la manger avec des baguettes (n’essayez pas, c’est impossible). Et enfin, et
surtout, parce que les personnes présente me regardait manger, et que les raviolis chinois, ben c’est pas facile a manger, donc je m’en suis mis partout (je peux même pas le nier, y a des preuves
photos et vidéos)
Bref, on a mangé, comme des gens normaux (les NoLife sont des gens normaux !!), on a discuté, on a un peu rit (pas de mes blagues, je rassure tout le monde).
Et ensuite ? Et bien ensuite, il fallait digérer toute cette soupe, avec une activité très physique : Un billard. Après 10/15 bonnes minutes de marche épuisante (j’ai pas l’habitude de marcher
comme ça, dans les jeux, c’est plus facile), on arrive enfin au lieu tant recherché.
J’ai donc fait ce que n’importe quel nolife aurait fait a ma place : Je me suis assis pour regarder les autres jouer. J’ai aussi bu au bar. Du jus. Exotique. C’était bon.
Et après, on a voulu que je joue un peu. Donc, j’ai joué. J’ai fait la technique professionnelle, très connu dans le monde du sport et du billard : Le technique du jetireauhasard.
Et j’ai gagné. Comme quoi, pas besoin de savoir jouer pour gagner. Mais bref.
Ensuite, il a fallu rentrer, parce que certains n’en pouvait plus de leur vie sociale, et voulaient revenir vite a leur vie virtuelle. Donc, on est reparti pour 10/15 minutes de marche pour
retourner a la gare, des gens s’en vont, des cris, des larmes, comme d’habitude.
C’est à ce moment qu’une des forumeuses a choisi pour nous informer qu’elle désirait trouver un gâteau polonais. Et la, c’est le drame (le 2eme de la journée).
Trouver une boulangerie à Lille, c’est déjà à moitié facile. Trouver une boulangerie qui vend des gâteaux polonais, c’est quasi-impossible.
Je dis quasi-impossible, car on a quand même réussi à trouver. Et on à même pas eu le droit d’y goûter.
Après, pour se reposer de toutes ces émotions, il a fallu faire…un bar !
Et un coca de plus dans l’estomac.
Et avec toutes ces émotions, il fut temps que je retourne prendre le train (c’est pourtant pas faute d’avoir essayé de rester le plus longtemps possible).
Une fois à la gare, et après avoir passé 5 nouvelles minutes pour trouver le train que je devais prendre (vous imaginez pas le stress que j’avais), j’ai pu retrouver le train que je voulais (enfin,
j’espérais fortement ne pas m’être trompé), mais en 2eme classe, cette fois (et oui, même si je ne l’avais pas fait remarquer, j’ai voyagé en 1ere classe à l’aller, car le billet était moins cher
qu’en 2eme classe. Allez comprendre).
Une fois installé, et rassuré de me savoir dans le bon train, j’ai encore une fois bêtement pensé : Tiens, je vais dormir, ça fera passer le temps.
Et non, parce que il y avait encore des gosses dans le train !
Et cette fois, c’était pire, ils étaient 2, donc, 2 fois plus de bruit, 2 fois plus chiants. Et qui plus est, étranger ! (n’allez pas non plus me traiter de xenophobe, ce n’est pas le propos, mais
un bruit devient tout de suite plus énervant lorsqu’on ne peut mettre de sens sur les paroles des gens).
Donc, dans le train, ce fut Lecture et DS (je parle de la console de Nintendo). Et c’est comme ça que je suis revenu a la gare de Nantes, puis à mon chez moi de Nantes, et enfin, à mon ordinateur
de Nantes, pour retrouver mon monde virtuel.
Bref, une bonne journée, bien fatiguante, mais bonne quand même (la journée).
C’est sympa, d’avoir une vie sociale, en fait.
Mais ça vaut pas MSN.
En exclusivité, rien que pour vous, la vidéo de la rencontre (la chance, hein ? Qui a dit « On s’en fout » ?)
Les amis virtuels
En ce moment, je traîne énormément sur ForumFR
J’y passe pas mal de temps, le soir. En fait, je n’y fais que ça. C’est un peu mon absorbeur de vie sociale, a la différence que je quitte la réelle pour en trouver une virtuelle (à la différence de World Of Warcraft qui n’as rien à voir avec la vie sociale, c’est important de le préciser).
Et donc, dans ce forum, il y a un grand nombre de sujet auquel participer. Mais l’un d’entre eux a attiré mon attention, « Les plus beaux célibataires du fofo vous attendent ». Curieux, je m’y suis immédiatement rendu, pour découvrir une ambiance bonne enfant ou on s’amusait beaucoup (quand je suis arrivé, le « jeu » consistait a se poser des questions personnelles. Une sorte de « Chiche ou Vérité » avec uniquement des Vérité, en somme).
Bref, j’ai commencé à participer après avoir fait une entrée en matière minable (en même temps, venant de moi, fallait-il espérer mieux ? Pas sûr).
Et depuis plusieurs jours, impossibles de décrocher de ce sujet, je veux absolument y poster, absolument ne rien manquer de ce qui peut s’y passer. En somme, j’ai trouvé une vie sociale virtuelle.
D’où la question : Est-ce que nos amis virtuels peuvent être considérés comme de vrais amis ?
A ceci, le sage répond : Non. Et je suis d’accord avec lui (comment je me la pète )
Pour moi, il est impossible de se dire « amis » avec quelqu’un qu’on ne connais que par notre écran, qui est, en définitive, une fenêtre (Tiens, Windows) ouverte sur le monde extérieur. Et tout ceci, pour le prix d’un abonnement Internet. Wonderful, isn’t it ? (Et oui, je suis bilingue).
Toujours est-il que je ne peux pas me déclarer « amis » avec une personne que je n’ai jamais rencontré, ou si peu. La définition d’un ami, pour moi, est qu’il est présent auprès de nous quand on a besoin de lui (alors certes, il est présent dans notre coeur, etc, blablabla, mais un ami dans notre coeur pourra difficilement passer un bras au dessus de notre épaule en nous chuchotant des paroles reconfortantes). Un « e-ami » qui habiterait a Paris ou dans les Alpes (ça sent le vécu) aurait difficilement le courage de parcourir des kilomètres juste pour pouvoir nous réconforter.
MSN est, après tout, tellement mieux, totalement dénué de quiproquos (ceci est une phrase a caractère ironique, je le précise).
Donc, malgré tout bon sentiment qu’il peut y avoir dans une relation virtuelle (amicale ou amoureuse), la distance est un trop grand facteur pour pouvoir la négliger, et c’est, pour moi, ce qui m’empêche de pouvoir dire que j’ai un « ami » sur Internet. Tout au plus, c’est une connaissance, ou voire, un bon « copain ».
Bien, ceci étant dit, je retourne faire mon asocial-de-la-vie-réelle en postant sur mon forum.