2 fois n’est toujours pas coutume, j’ai encore eu une vie sociale. Pas longtemps, certes, juste le temps d’une soirée, mais c’est amplement suffisant pour créer la honte jusqu’à la 35eme génération.
Mais, me demanderez-vous, comment j’ai eu cette invitation, et pourquoi as tu voulu y aller ?

Mais dit moi, comment t’as eu cette invitation, et pourquoi t’as voulu y aller ?

C’est une bonne question, et je vous remercie de me l’avoir posé. Alors, le comment est simple. C’est un de mes collègues informaticien qui a pensé à moi (le coquin) pour fêter son anniversaire.

Le pourquoi est un peu plus compliqué. En fait, au moment de l’invitation, je n’ai pu discuter qu’un temps limité, et j’ai préféré donc accepter sur le coup. Mon but, en allant à cette soirée, était de m’amuser un peu, certes, mais également, et surtout de rencontrer des gens, et particulièrement, des filles (et oui, j’étais en pleine crise de célibat, faut me comprendre, hein).
Bref, j’ai appris quelques jours plus tard qu’il n’y aurait pas de filles lors de la soirée (ce qui s’est avéré), et la, j’ai commencé à douter pour y aller. En effet, je risquais fortement de passer ma soirée avec une bande d’alcoolique qui chercherait à me bourrer (ici, Bourrer=Faire boire) la gueule parce que c’est LOL.

J’avais donc, je l’avoue, un peu peur d’aller à cette soirée, et j’ai failli annuler au dernier moment pour rester dans mon monde virtuel d’Internet. Mais prenant mon courage à 2 mains (non, je ne ferais pas la blague habituel dans ce genre de moment), j’eusse décidâte (ça veut rien dire, mais ça fait classe) d’y aller, même si j’étais convaincu que je ne retrouverais en gros qu’une personne que je connaîtrais : La personne m’ayant invité.

Je pars donc, avec ma carte routiere et ma voiture, je me perd sur la route, mais j’arrive finalement a destination (Comment ai-je fait ? Je me le demande encore). Et la, content Mopral, je découvre 2 autres collègues informaticiens que j’ai connu dans un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître.

Bref, la soirée continue donc (et oui, elle avait commencé avant que j’arrive, incroyable, non ?), et la, je découvre que je me suis trompé. Je ne suis pas entouré d’alcooliques. Je suis entouré d’alcooliques/Fumeur de cigarettes/Fumeur de joint. Et c’est ce qui m’inquiète d’autant plus, sur tous les gens présents (au moins une bonne vingtaine), il n’y avait que moi et une autre personne qui ne buvions et ne fumions pas. Et c’est à ce moment que j’ai ressenti un élan (pas l’animal) de compassion pour tous les saumons (l’animal, cette fois) fumé de la planète. Je n’aime que moyennement (pas du tout, d’ailleurs) l’odeur de tabac, et surtout l’odeur de tabac froid)
Tant pis, j’y suis, j’y reste, et puis, j’étais arrivé que depuis 1h ou 2.

Beaucoup d’alcool pour les autres, et beaucoup de Coca et Thé Glacé pour moi (Quoique j’ai pu prendre un peu d’alcool, offert par un maladroit qui en a foutu sur mon pantalon). Et une chanson d’alcooliques qui consiste à faire en sorte que tout le monde autour de la table boivent tout ce qu’il a dans le verre, et que je m’en vais vous faire partager.

Torche la gueule à ton voisin, car il aime, car il aime
Torche la gueule à ton voisin, car il aime le bon vin

Mopral (la, c’est le nom de celui qui doit boire), pour entrer dans la ronde
J’ai l’honneur de m’adresser à toi
Je n’ai qu’un seul désir au monde
C’est celui de trinquer avec toi
Avez-vous vu comme il boit boit, boit boit, boit boit (Ici, le concerné boit son verre, pendant que les autres continuent les « boit boit », tant que le verre n’est pas vide).
Avez-vous vu, comme il a bû !

Et on recommence avec le voisin. Très fun.

Pour le reste de la soirée, c’est assez simple, je suis resté a coté d’un collègue pour discuter toute la soirée, quasiment, à faire des blagues (je ne précise pas le niveau, vous vous en doutez). Et puis j’ai fini par partir, lorsque un verre a bière contenant 22L (de bière, oui) commençait a tourner (Ça s’appelle « Le verre de l’amitié »,je crois). Et voila.

Le bilan de cette soirée, maintenant :
– Je suis assez satisfait que tout le monde a respecté mon désir de ne pas boire d’alcool.
– Je n’aime toujours pas l’odeur de cigarette, froide ou non.
– Les joints dégagent beaucoup de fumée, une fois allumé.
– Mon voisin aime le bon vin.
– Je pense pouvoir refaire ce genre de soirée, tant qu’il y a encore quelqu’un que je connais avec qui discuter.